Le carnet de Patrick

De Gyantsé à Shigatsé

La place publique, au pied du monastère de Gyantsé.

La place publique, au pied du monastère de Gyantsé.

Aujourd’hui, nous nous rendons à Shigatsé, qui est à moins de deux heures de route de Gyantsé. Nous profitons donc de la matinée pour visiter le fort et le monastère de Gyantsé. Dans mon guide de voyage (publié en 1995), on dit « Gyantse… is one of the least Chinese-influenced towns in Tibet ». Eh bien, ce n’est plus vrai. Les Chinois ont aménagé au pied du fort une horrible place publique, avec un monument aux héros de la Révolution (j’imagine qu’ils ne voulaient pas trop provoquer les Tibétains avec une statue de Mao). C’est vraiment la pire place publique que j’ai vue. Étant touristes, nous y sommes allés hier soir : il n’y avait pas âme qui vive, seulement quelques chiens morts, le ventre gonflé.

Nous nous sommes assis quelques instants, puis comme rien ne se passait, nous nous sommes dirigés vers la rue. Deux enfants qui passaient par là sont venues vers nous pour nous demander un peu d’argent. Elles étaient assez tenaces. Heureusement, Mark a pris la situation en main.

Discussion avec des moines bouddhistes.

Discussion avec des moines bouddhistes.

Nous sommes arrivés à Shigatsé au milieu de l’après-midi. Nous sommes allés visiter le monastère, où nous avons rencontré des moines forts intéressés par notre guide de voyage et aussi par la conversation de Ragnhild.

journal photo