Le carnet de Patrick

Excursion au lac Karakul

Le lac Karakul, non loin de Kashgar.

Le lac Karakul, non loin de Kashgar.

Aujourd’hui, nous avons fait une excursion au lac Karakul (Karakul, en ouïghour, signifie « lac noir »; lac Karakul est donc redondant, mais je ne sais pas quelle partie de Karakul signifie « lac »; si j’avais écrit une excursion au Karakul, très peu d’entre-vous auraient su que je parlais d’un lac). Ce lac est situé à environ 200 km de Kashgar; on peut y aller en autobus, à condition d’y passer la nuit, ou en taxi, pour environ 700 yuans. Étant donné que c’est quand même pas mal de bidous, j’y suis allé avec un couple d’Australiens. Le lac est situé à 3800 m d’altitude et la route pour s’y rendre suit une rivière encastrée entre les montagnes. Il y a parfois des éboulis.

Un énorme rocher au milieu de la route.

Un énorme rocher au milieu de la route.

Le lac est vraiment joli; à cette époque-ci de l’année, il est encore partiellement glacé (la glace est derrière moi); malheureusement, ma caméra a de la difficulté à bien exposer à la fois les montagnes et le lac. C’est plus beau en vrai.

Des gens du coin se rassemblent au lac Karakul.

Des gens du coin se rassemblent au lac Karakul.

Quand nous sommes arrivés près du lac, il m’a semblé qu’il n’y avait que deux ou trois personnes. Mais rapidement, cette foule est apparue, certaines de ces gens essayant de nous vendre des roches, sculptées ou non. Heureusement, ils étaient moins tenaces que la vendeuse de cartes postales de la Grande Muraille (20 mars).

On prend la pose pour le touriste.

On prend la pose pour le touriste.

Ils étaient même un peu timides; lorsque je les prenais en photo, ils avaient tendance à disparaître de devant l’appareil. Heureusement, l’homme aux lunettes fumées comprenait bien mes besoins touristiques et il a convaincu l’homme au chapeau de poser pour moi.

Pause midi chez l'habitant.

Pause midi chez l’habitant.

Les murs et les planchers de la maison sont recouverts de tapis.

Comme il était midi passé, nous sommes allés prendre le thé chez un des habitants du village tout près. Au menu : thé au lait de yak et pain ouïghour. Les Australiens avaient amené des biscuits Oreo, qu’ils ont donnés aux enfants. L’un des enfants a immédiatement séparé son biscuit en deux pour en lécher la crème…

La maison était faite en torchis et l’intérieur était recouvert de tapis et de draperies. Les villageois qui nous ont accueillis élèvent des moutons; ils possèdent aussi un chien, un chat et un chameau. La jeune fille est l’Australienne du couple sus-mentionné.

Un petit arrêt sur le chemin du retour.

Un petit arrêt sur le chemin du retour.

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour une petite marche sous le soleil; nous voulions rejoindre une immense dune de sable appuyée sur les montagnes. Malheureusement, une rivière nous bloquait le chemin, alors nous sommes revenus sur nos pas, après avoir vainement cherché un endroit où traverser. Notre taxi nous attendait au bout de la route (il y a une pente, c’est pour ça que vous ne le voyez pas).

journal photo