Le carnet de Patrick

Kucha

Les jeunes filles du restaurant prennent la pose.

Les jeunes filles du restaurant prennent la pose.

Kucha est une petite ville qui semble recevoir peu d’Occidentaux. Ce soir, je suis allé souper dans un restaurant chinois tout près de mon hôtel. Encore une fois, j’étais l’attraction de la soirée, mais, contrairement au restaurant de Beijing (17 mars), ce fut divertissant pour moi aussi. J’ai sorti tout mon chinois et ils ont sorti tout leur anglais. Quand ils ont vu mon sac à dos, leur curiosité a été piquée; ils se demandaient ce que je traînais là-dedans. J’ai alors sorti ma caméra digitale (mais j’ai laissé Louise dans le sac…) et je les ai pris en photo. Ils étaient bien contents, mais, quand je leur ai montré la photo que je venais de prendre à l’écran de la caméra, une vague d’émerveillement a déferlé sur la salle. J’avais l’impression d’être Christophe Colomb débarquant en Amérique avec des miroirs. J’ai alors dû prendre toute une série de photo : tout le monde ensemble, les deux amies, les trois amies, maman et ses filles… et à chaque fois, c’était les cris de joie et d’émerveillement devant la petite photo affichée à l’écran. Les plus jeunes se sont même emparés de ma caméra et ont commencé à se photographier à tout va.

Mes souliers empoussiérés par le sable des villes en ruines.

Mes souliers empoussiérés par le sable des villes en ruines.

Durant la journée, j’ai vécu des expériences touristiques plus normales, comme la visite de villes en ruine. Les ruines, c’est bien, mais c’est poussiéreux.

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