Avant que je parte en voyage, plusieurs personnes m’ont demandé si j’irais voir la Grande Muraille de Chine. Et voilà, c’est fait. Près de Běijīng, il y a plusieurs points d’accès; j’en ai choisi un qui n’est pas fréquenté par les autobus touristiques. C’est à Sīmǎtái, à environ 2 h de Běijīng. C’est en montagne; on a de belles vues, mais les escaliers sont à pic !
Évidemment, là où il y a des touristes, il y a des vendeurs de souvenirs :
— Hello ! Book ? Postcards ?
— No.
— T-shirt ?
— No.
— Go down come back.
— What ?
— Go down come back.
La dernière phrase semble vouloir signifier « Quand tu redescendras, reviens me voir. » Mais je n’en suis pas certain, car malgré cela, ils continuaient à me suivre, grimpant les escaliers les plus à pic avec moi. Je m’en suis débarrassé de plusieurs (un « non » ferme, en les regardant dans les yeux, fonctionnait bien). Cependant, la femme en bleu, à droite, était particulièrement persévérante (et quand même sympathique, je dois dire). Elle ne m’a quitté qu’après que je lui aie acheté un paquet de cartes postales.
En redescendant, je me suis trompé de chemin (j’ai manqué la sortie), donc il a fallu que je remonte un peu. Mais entre descendre et monter, je préfère monter. Certaines marches sont profondes de seulement 15 cm, d’autres sont inclinées… Il faut vraiment faire attention…
Mon excursion s’est terminée par cette jolie pensée que je voudrais partager avec vous.