Le carnet de Patrick

Le Potala

Le Potala.

Le Potala.

Après avoir été considérée comme un poison par le gouvernement chinois, la pratique de la religion recommence à être acceptée par le gouvernement. Partout en Chine, on rénove et répare les temples qui avaient été abandonnés et vandalisés pendant la Révolution culturelle.

Le Potala, comme vous le savez si vous me lisez avec assiduité, est la résidence du Dalaï Lama (lorsqu’il n’est pas en exil). Il contient les tombes de plusieurs Dalaï Lama, des mandalas (des représentations peintes ou tri-dimensionnelles d’épisodes de la vie de Bouddha) et de nombreux manuscrits. Après avoir été laissé à l’abandon, le Potala a fait et fait encore l’objet de rénovations. Il est possible de le visiter en partie (pour la modique somme de 100 yuans) et, pour les Tibétains, d’y prier. Ceux-ci viennent avec un gros morceau de beurre de yak; ils en laissent un peu dans les lampes qui brûlent devant les tombeaux et dans les temples. Évidemment, les photos sont interdites, alors vous devez imaginer…

Pour 10 yuans de plus, on peut monter sur le toit du Potala, d’où l’on a une excellente vue sur Lhassa. La ville est entourée de montagnes (moi qui croyais que le plateau tibétain serait plat…). Sur la première photo, on peut voir la grande place publique, élément essentiel de toute ville chinoise. Sur la deuxième photo, on peut voir le groupe de touristes chinois, élément essentiel de tout attrait touristique. Le guide avec le drapeau est malheureusement absent sur la photo.

La grande place de Lhassa.

La grande place de Lhassa.

Touristes sur le toit du Potala.

Touristes sur le toit du Potala.

journal photo