Aujourd’hui, au mépris de tous les dangers pulmonaires, j’ai loué une bicyclette et je me suis promené dans Běijīng. Un peu partout, dans les allées et sur les trottoirs, on voit des attroupements autour de gens jouant au mahjong. C’est sérieux: on joue à l’argent.
Je me suis arrêté à la Tour aux tambours, qui servait à marquer les heures aux temps impériaux. Il y a vingt-quatre petits tambours, chacun représentant une période de l’année; il y a aussi un gros tambour, qui est placé à la place du petit tambour représentant la période courante. À 15 h, ces gens vêtus d’habits traditionnels sont entrés dans la salle et se sont mis à battre les tambours.
Du haut de la tour, on a une vue sur les habitations environnantes. Au loin, on voit les buildings du nouveau Běijīng.
Běijīng est en mutation. Partout, on détruit les anciennes maisons pour élargir les boulevards (les boulevards à 10 voies ne sont pas rares), construire des tours à bureaux et tours à appartements. Sur cette photo, on peut aussi admirer le smog. Běijīng est en compétition avec Mexico pour le triste titre de la capitale dont l’air est le plus pollué.