Le carnet de Patrick

Album photo: le Xīnjiāng

Niché au nord-ouest de la Chine, le Xīnjiāng et le désert du Taklamakan évoquent les traces anciennes de la légendaire Route de la Soie. Cette terre aride a vu passer d’innombrables voyageurs, des caravanes chargées de richesses, serpentant aux contours du désert, reliant des cités-royaumes qui jadis rayonnaient de splendeur et de prospérité.

Aujourd’hui, le Xīnjiāng est le gardien des ruines silencieuses de ces cités autrefois florissantes. Cependant, la tradition perdure. Les villes d’aujourd’hui, oasis éparpillées à travers ces territoires immenses, bouillonnent toujours d’activité dans leurs marchés centenaires.

Parmi ces marchés, celui de Kashgar se distingue comme l’un des plus importants de la région. Chaque dimanche, la rue Aizirete s’anime, dévoilant une mosaïque d’arômes, de couleurs vibrantes et d’échanges animés. Un peu plus loin, sur les bords de la rivière Tuman, le marché aux animaux forme un tableau vivant de scènes mille fois répétées où bêtes et gardiens dansent un ballet immémorial.

Un homme mène une vache au marché aux animaux de Kashgar.

Un homme mène une vache au marché aux animaux de Kashgar.

Des moutons au marché aux animaux de Kashgar.

Des moutons au marché aux animaux de Kashgar.

Chevaux attelés à des voitures.

Chevaux attelés à des voitures.

Un homme essaie un cheval au marché aux animaux de Kashgar.

Un homme essaie un cheval avant de l’acheter.

Un camion amène des vaches au marché aux animaux de Kashgar.

Un camion amène des vaches au marché

Un homme fait la sieste sur son tracteur.

La journée est longue. On fait la sieste où l’on peut.

À la bordure nord du désert du Taklamakan se dressent les ombres silencieuses de royaumes disparus. Leurs capitales, Subashi, Gaochang et Jiaohe, jadis fièrement établies le long d’un embranchement de la légendaire Route de la Soie, ont vu leur éclat éteint par les ravages des guerres et les humeurs changeantes des rivières.

Subashi, près de Kucha, fut jadis la capitale du royaume de Guici.

Les ruines de Subashi.

Les ruines de Subashi.

Fondée il y a plus de 2200 ans, Gaochang a été le témoin de nombreux destins qui se sont croisés et confrontés. Intégrée à l’empire Mongol au tournant du 13e siècle, les tumultes des guerres au début du siècle suivant lui ont porté le coup de grâce.

Les ruines de Gaochang, une ancienne ville oasis détruite au 14e siècle.

Les ruines de Gaochang.

Les ruines de Gaochang, une ancienne ville oasis détruite au 14e siècle.

Les ruines de Gaochang.

Les ruines de Gaochang, une ancienne ville oasis détruite au 14e siècle.

Les ruines de Gaochang.

Les ruines de Gaochang, une ancienne ville oasis détruite au 14e siècle.

Les ruines de Gaochang.

Les ruines de Gaochang, une ancienne ville oasis détruite au 14e siècle.

Les ruines de Gaochang.

Les ruines de Gaochang, une ancienne ville oasis détruite au 14e siècle.

Les ruines de Gaochang.

Jiaohe, jadis capitale du royaume du peuple jushi, se dressait sur un plateau surélevé à la confluence de deux rivières.

Les ruines de Jiaohe.

Les ruines de Jiaohe.

Les ruines de Jiaohe.

Les ruines de Jiaohe.

Les ruines de Jiaohe.

Les ruines de Jiaohe.

Les ruines de Jiaohe.

Les ruines de Jiaohe.

Les vestiges en pisé, érodés par les vents impitoyables du désert, éveillent mon imagination, me transportant dans un passé vibrant d’activité. Ils murmurent doucement les récits d’une époque révolue en ces lieux oubliées.

Le sol rocheux des ruines de Subashi.

Le sol rocheux des ruines de Subashi.

Au Xīnjiāng, j’ai croisé le chemin de nombreux habitants empreints de gentillesse et de sourires authentiques. Les enfants, en particulier, étaient intrigués par l’appareil photo, souvent impatients de prendre la pose avec une spontanéité débordante. Ces rencontres, riches en chaleur humaine, ont laissé dans mon cœur des souvenirs lumineux des habitants de cette région.

Le stationnement des motos du marché de Kashgar.

Le stationnement des motos du marché de Kashgar.

Une rue du vieux quartier de Kashgar.

Une rue du vieux quartier de Kashgar.

Deux hommes discutent autour d'un sidecar.

Deux hommes de Kashgar discutent autour d’un sidecar.

Des enfants transportent des matériaux sur un tricycle.

Des enfants transportent des matériaux sur un tricycle à Kashgar.

Des enfants prennent la pose pour le touriste.

Des enfants de Tourfan prennent la pose pour le touriste.

Des enfants prennent la pose pour le touriste.

Des enfants de Tourfan prennent la pose pour le touriste.

Un marchand de noix ambulant.

Un marchand de noix ambulant à Kashgar.

Deux enfants reviennent de l'école.

Deux enfants reviennent de l’école à Tourfan.

Une petite fille fait ses devoirs.

Une petite fille de Tourfan fait ses devoirs.

Deux hommes marchent sous les treillis de vigne.

Deux hommes marchent sous les treillis de vigne à Tourfan.

Des hommes travaillent sur les vignes qui couvrent la rue.

Des hommes travaillent sur les vignes qui couvrent une rue de Tourfan.

Un homme voyage à dos d'âne sur la route G314.

Un homme voyage à dos d’âne sur la route G314.

Un groupe de Kyrgyz discutent.

Un groupe de Kyrgyz discutent.

Des Kyrgyz prennent la pose pour le touriste.

Des Kyrgyz prennent la pose pour le touriste.

Des Kyrgyz sur les rives du Karakul.

Des Kyrgyz sur les rives du Karakul.

Un homme et deux enfants dans une maison sur les rives du Karakul.

Un homme et deux enfants dans une maison sur les rives du Karakul.

Une femme et une jeune fille dans une maison sur les rives du Karakul.

Une femme et une jeune fille dans une maison sur les rives du Karakul.

L'intérieur d'une maison, près du Karakul.

L’intérieur d’une maison, près du Karakul.

Les montagnes majestueuses du Xīnjiāng se dressent en gardiennes silencieuses, leurs sommets enneigés touchant les cieux, tandis qu’à leurs pieds les déserts se déploient dans une infinie quiétude. Les routes qui parcourent ces contrées vastes sont autant de fils d’Ariane qui me guident vers des horizons insoupçonnés.

Sur la route G314 vers le lac Karakul.

Sur la route G314 vers le lac Karakul.

Dans les Monts Flamboyants, près des Grottes des mille Bouddhas de Bezeklik.

Dans les Monts Flamboyants, près des Grottes des mille Bouddhas de Bezeklik.

Dans les Monts Flamboyants, près des Grottes des mille Bouddhas de Bezeklik.

Dans les Monts Flamboyants, près des Grottes des mille Bouddhas de Bezeklik.

Des chameaux attendent les touristes, près des Grottes des mille Bouddhas de Bezeklik.

Des chameaux attendent les touristes, près des Grottes des mille Bouddhas de Bezeklik.

On reprend la route vers le Karakul.

On reprend la route vers le Karakul.

Le Muztagh Ata, vu des rives du Karakul.

Le Muztagh Ata, vu des rives du Karakul.

Le paysage près du Karakul.

Le paysage près du Karakul.

Le paysage près du Karakul.

Le paysage près du Karakul.

Les villes du Xīnjiāng évoquent le métissage des traditions. L’effervescence des rues de Kashgar, le visage contemporain d’Urumqi, les havres verdoyants de l’oasis de Tourfan : chaque ville témoigne, à sa manière, du riche brassage qui a imprégné ces terres.

Un homme traverse un pont.

Un homme traverse un pont.

Un champ dans la vallée de la rivière, près des ruines de Jiaohe.

Un champ dans la vallée de la rivière, près des ruines de Jiaohe.

Un champ dans la vallée de la rivière, près des ruines de Jiaohe.

Un champ dans la vallée de la rivière, près des ruines de Jiaohe.

Un lampadaire de Kashgar.

Un lampadaire de Kashgar.

Le bureau d'un avocat à Kashgar.

Le bureau d’un avocat à Kashgar.

Une des tourelles du mausolée d'Abakh Khoja.

Une des tourelles du mausolée d’Abakh Khoja.

Le mausolée d'Abakh Khoja.

Le mausolée d’Abakh Khoja.

Le mausolée de Yusuf Khass Hajib.

Le mausolée de Yusuf Khass Hajib.

À l'intérieur du mausolée de Yusuf Khass Hajib.

À l’intérieur du mausolée de Yusuf Khass Hajib.

Détail mausolée de Yusuf Khass Hajib.

Détail mausolée de Yusuf Khass Hajib.

Un homme passe à bicyclette sous les treillis de vigne.

Un homme passe à bicyclette sous les treillis de vigne.

Mon périple à travers le Xīnjiāng touche à sa fin. Entre ses horizons sans fin, ses sommets imposants et ses cités empreintes d’histoire, j’ai entendu les pas des caravanes d’antan. Chaque recoin de cette terre me rappelle que le monde est une mosaïque de récits, chaque lieu étant un passage singulier dans l’épopée humaine.