Le carnet de Patrick

Album photo: Běijīng

À Běijīng, la mémoire des siècles semble chuchoter dans l’ombre des ruelles, tandis que l’avenir s’érige en tours scintillantes qui défient le ciel. L’ancien et le moderne dansent ensemble dans une valse hésitante où chaque pas est un chapitre d’une histoire millénaire.

Dans cette symphonie urbaine, il n’est pas rare de voir une charrette, tirée avec vigueur par un âne, naviguer entre le flot des bicyclettes et le métal éblouissant des voitures. Ces contrastes, loin d’être discordants, sont comme les notes d’une mélodie, chaque élément apportant sa nuance à l’ensemble, faisant de Běijīng une ville où chaque coin de rue chante son propre refrain.

Des téléphones publics.

Des téléphones publics à l’allure particulière, avec leur dôme orange.

Běijīng vue de la tour aux tambours, Zhōnggǔlóu.

Běijīng vue de la tour aux tambours, Zhōnggǔlóu.

La circulation dans les rues de Běijīng.

La circulation dans les rues de Běijīng.

Au cœur de la capitale chinoise, la Cité Interdite se dresse, témoin silencieux d’une époque où elle était le sanctuaire des empereurs. Non loin s’étend la place Tiān’ānmén, qui emprunte son nom à la majestueuse porte qui se dresse à son nord, “la porte de la paix céleste”. Encerclés par la verdure des jardins et la stature sévère des bâtiments gouvernementaux, ces lieux sont à la fois témoins et acteurs de l’histoire.

La salle de l'Harmonie suprême, au centre de la Cité interdite.

La salle de l’Harmonie suprême, au centre de la Cité interdite.

Une porte latérale près de la salle de l'Harmonie Suprême.

Une porte latérale près de la salle de l’Harmonie Suprême.

Une sculpture de tortue dans la Cité interdite.

Une sculpture de tortue dans la Cité interdite.

Au milieu du bourdonnement de la ville, les parcs et les jardins se révèlent comme des bulles de quiétude. Là, résidents et voyageurs se croisent, chacun en quête d’un souffle apaisant, d’une parenthèse où le tumulte de la cité s’estompe en un doux chuchotement.

Un parc de Běijīng.

Un parc de Běijīng.

Un parc de Běijīng.

Un parc de Běijīng.

Vue du parc Jǐngshān.

Vue du parc Jǐngshān.

Des prières écrites sur des blocs de bois au temple de Dōngyuè.

Des prières écrites sur des blocs de bois au temple de Dōngyuè.

Le temple de Dōngyuè.

Le temple de Dōngyuè.

Des oiseaux en cage prennent l'air au parc Tiāntán.

Des oiseaux en cage prennent l’air au parc Tiāntán.

Le parc Tiāntán offre un tableau de verdure parsemée d’étangs miroitants où les arbres viennent contempler leurs reflets. Les Pékinois, fervents admirateurs d’oiseaux, y parcourent les allées, cages à la main. Pour le voyageur de passage, ces cages délicatement suspendues aux grilles du parc dépeignent une image aussi touchante qu’inattendue. Dans cet écrin de tranquillité, les chants d’oiseaux s’envolent, fusionnant avec les doux bruissements de la nature environnante.
Un homme amène ses oiseaux prendre l'air au parc Tiāntán.

Un homme amène ses oiseaux prendre l’air au parc Tiāntán.

Des touristes chinoises prennent la pose au Temple du Ciel.

Des touristes chinoises prennent la pose au Temple du Ciel (Tiāntán).

Autoportrait dans une sphère de métal.

Autoportrait dans une sphère de métal.

La nuit, la ville revêt un voile mystérieux, faisant basculer son paysage dans une dimension presque irréelle. Je m’y perds, appareil photo en main, traquant ces moments fugaces que la clarté ondoyante met en exergue.

Dans cette toile tissée par l’obscurité, les visages et édifices semblent renaître, parés de teintes inattendues et de reliefs captivants. Un jeu d’ombres et de lueurs s’instaure, sculptant tantôt des ombres éthérées, tantôt des contrastes éclatants.

La porte de la Paix Céleste.

La porte de la Paix Céleste.

Le mausolée de Máo vu de la porte de la Paix Céleste.

Le mausolée de Máo vu de la porte de la Paix Céleste.

Le mausolée de Máo Zédōng.

Le mausolée de Máo Zédōng.

Le crépuscule au Temple du Ciel.

Le crépuscule au Temple du Ciel.

Dans les hauteurs de Sīmǎtái, à une centaine de kilomètres de Běijīng, se trouve un tronçon plutôt escarpé de la Grande Muraille. Moins couru que les accès populaires, cet endroit n’en est pas pour autant paisible, car quelques vendeurs de cartes postales y manifestent une détermination sans faille.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

La Grande Muraille de Chine.

À l’issue de mon périple pékinois, une image demeure : celle d’une métropole en perpétuelle mutation, oscillant entre héritages séculaires et aspirations futures. Chaque édifice s’érige sur les mémoires d’hier; c’est dans cette fusion des époques que la capitale chinoise tisse son charme.